Baudelaire

Un demi-siècle de lecture des Fleurs du mal, 1855-1905

Collections : Mémoire de la critique
Date de publication : 05/06/2007
Format : 15 x 21
Informations : 4p. hors texte, ill. en noir

Le 1er juin 1855, Baudelaire fait paraître dix-huit poèmes dans la Revue des deux mondes, sous le titre Les Fleurs du mal. Louis Goudall, qui en rend compte dans le Figaro, ne prévoit guère d’avenir à cette poésie « écœurante » : « M. Baudelaire, déchu de sa renommée de surprise, ne sera plus cité désormais que parmi les fruits secs de la poésie contemporaine ». Prononçant une conférence sur Baudelaire, à Monaco le 19 février 1924, Valéry commence par ces mots : « Baudelaire est au comble de la gloire ». Entre-temps, que s’est-il passé ? À quelques exceptions près – Gautier, Banville, Leconte de Lisle, qui sont des poètes eux aussi –, les contemporains de Baudelaire n’ont vu dans sa poésie que l’expression du « bizarre » : elle est le « Kamtchatka » du romantisme, où Sainte-Beuve la déporte. Dans les années 1860, une promesse apparaît pourtant : en exil à Bruxelles en 1866, le poète parle à sa mère d’une « école Baudelaire ».

 

André Guyaux a fait ses études à l'Université libre de Bruxelles, puis soutenu sa thèse à la Sorbonne. Professeur de littérature française à l’université de Haute-Alsace, à Mulhouse, de 1981 à 1994, puis professeur de littérature française du XIXe siècle à l’université Paris-Sorbonne, devenue…

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